La côte Est de l’Islande – Jour 5 – De Höfn à Egilsstaði – Les meilleurs spots

Voici un lien pour notre itinéraire complet de 12 jours depuis Reykjavík.

Nous sommes au cinquième jour de notre périple et nous commençons notre remontée vers le nord de l’île.

Si vous êtes curieux de connaitre le début de notre voyage, voici les liens:

  • Jour 1 et 2, le Cercle d’Or, cliquez ici. 😊
  • Jour 3 et 4, de Hella à Höfn, le sud de l’Islande, cliquez ici. 😊

Les meilleures choses à faire en Islande

Nous voilà dans le cœur du sujet. Quelles sont les meilleures choses à faire en Islande ?

Eh bien, vous avez l’embarras du choix, et c’est bien. 😃 Pour vous aider à choisir, vous trouverez ci-dessous les endroits que j’ai visités et les activités que j’ai faites. Il ne vous reste plus qu’à vous décider.

Mon avis personnel:
😍 A ne pas manquer
😃 Allez-y si vous avez du temps
😐 Sans grand intérêt
😭 Malheureusement nous n’avons pas pu le faire

Jour 5: De Höfn à Egilsstaði – 308 km

 Arrêts prévus pour la journée

  • Fauskasandur
    • Distance depuis Höfn 61 km – 51 min
    • Temps de visite 30 min
  • Djúpivogur Piscine naturelle d’eau chaude
    • Distance depuis Fauskasandur 44 km – 37 min
    • Temps de visite 30 min
  • Stöðvarfjörður et la collection de pierres de Petra
    • Distance depuis Djúpivogur 79 km – 1h05
    • Temps de visite 1 heure
  • Seyðisfjörður
    • Distance depuis Stöðvarfjörður 98 km – 1h20
    • Temps de visite 1 heure
  • Egilsstaðir 
    • Distance depuis Seyðisfjörður 27 km – 25 min
    • Arrêt pour la nuit

Le début de notre journée

Nous avons quitté Höfn tôt le matin, car la journée promettait d’être longue. Nous avions quatre heures de route avec plusieurs arrêts programmés et voulions avoir le temps de profiter de tout. 

Mais comme un plan est fait pour être modifié, nous avons commencé par une pause non prévue, juste dix minutes après notre départ. Il y avait plein de magnifiques chevaux et nous n’avons pas pu resiter à l’envie d’aller les caresser.

Ces chevaux sont vraiment particuliers, gentils et pas farouches, et même s’ils ont tous la même carrure, ils sont tous différents.

Ils font d’ailleurs la fierté des Islandais. C’est pour leur rendre hommage que je leur ai consacré un paragraphe dans un post. Si vous êtes curieux d’en apprendre plus sur eux, c’est par ici.

Nous sommes repartis le sourire aux lèvres vers notre prochaine destination, Fauskasandur.

Le paysage autour de nous, mais pas route-F — les routes en terre — pour nous aujourd’hui !

😍 La plage de Fauskasandur

Cette plage est l’endroit idéal pour admirer une des spécificité de l’Islande, le sable noir.

Elle est réputée pour l’énorme bloc de basalte qui se dresse entre l’océan et le rivage. Une autre curiosité de la nature !

Sa taille et son allure imposante donne à l’endroit un air surnaturel et renforce le sentiment mystique que l’on ressent lorsque l’on voyage sur ces terres pratiquement vierges.

Pourquoi trouve-t-on des plages de sable noir en Islande ?

Trois éléments permettent la formation de ses plages : le basalte, l’andésite et le verre volcanique qui sont trois matériaux provenant des volcans.
Ici, ce sont les roches de lave basaltique qui longent la côte qui en sont responsables. Les rivières qui descendent des montagnes entraînent dans leur passage des morceaux de basalte jusqu’aux plages. Et c’est cette pierre noire, qui, avec le temps et l’action des vagues se transforme en sable.

Quelques photos plus tard, nous sommes repartis pour apprécier les bienfaits des sources chaudes spécifiques de l’Islande.

Comme vous pouvez l’imaginer, la température extérieure de ce mois d’octobre est très froide, et nous avons un peu de mal à nous imaginer en maillot de bain dehors. Mais c’est le prix à payer si on veut se plonger dans cette piscine d’eau chaude naturelle avec vue sur la mer. Nous avons donc repris notre route en direction de Djúpivogur.

😍 Djúpivogur, la piscine d’eau chaude

La source est toute belle et toute ronde, recouverte d’une algue d’un vert luminescent, phénomène que nous avons remarqué dans chaque point d’eau chaude.

Nous avons laissé la fontaine et avons longé un petit cours d’eau pour découvrir avec joie, derrière une petite butte un peu plus loin, la piscine où nous allons pouvoir nous baigner. 

Quelle chance ! Nous étions seuls à cette heure de la journée. L’eau était chaude, le paysage superbe et le calme et la lumière du jour qui commençait nous ont plongés dans une ambiance très cosy.
Ce fut un réel moment de détente complètement magique.

Je dois cependant avouer que la sortie de l’eau a été un peu rude ! C’est donc revigorer que nous sommes remontés en voiture.

Pour la suite de notre trajet, nous avons pris soin de suivre la route côtière et non la route nationale, afin de découvrir les fjords de la côte Est de l’île.

Un des fjords avec des filets de pêche

😭 Stöðvarfjörður, la collection de pierres de Petra

L’arrêt vaut le détour uniquement si le musée avec la collection de pierres est ouvert.

Nous avons fait une petite pause dans ce village pour notre pique-nique. Nous espérions pouvoir prendre un café, mais comme dans beaucoup de villages retirés de l’île, il n’y avait pas de bars.

Malheureusement lors de notre passage, le musée était fermé suite aux restrictions de la covid-19.

J’ai été déçue car c’est un musée assez surprenant avec une histoire particulière. Une des plus grande collection privée de pierres du monde.

Son histoire

La collectionneuse Petra María Ljósbjörg est née la veille de Noël 1922 dans une petite ferme traditionnelle sur la rive nord du fjord Stöðvarfjörður. 

La petite Petra a toujours été une passionnée de belles pierres. Au début, elle collectionnait celles avec lesquelles elle pouvait dessiner, ou utiliser comme décorations pour les petites huttes — appelées « gullabú » — qu’elle construisait dans le village. Elle les utilisait aussi en guise de dînette et de “nourriture” qu’elle offrait à son amie lors de petits goûters. Puis ce fut au tour d’autres pierres, choisies pour leur beauté et leur rareté.

C’est ainsi que pendant 80 ans, Petra, insatiable et toujours passionnée, alimenta sa collection qui est devenue aujourd’hui un témoignage de la richesse géologique de l’Islande de l’Est. 

Le reste de l’histoire est une suite d’événements forfuits.
Comme il n’y avait plus de place dans sa maison, Petra commença à exposer ses trouvailles à l’extérieur. Les pierres, ainsi visibles, ont commencé à attirer quelques Islandais qui se promenaient dans le village et qui demandèrent à admirer les cailloux. Nous sommes dans les années 50, et petit à petit, le “bouche à oreille” a créé la réputation de cet incroyable musée qui a survécu à Petra, décédée en 2012.

Un dernier petit mot sur l’origine du prénom Petra. Il est rarement utilisé en Islande et vient du Grecque « Petro » qui veut dire « pierre ». Etait-ce sa destinée ?

J’aurais vraiment voulu admirer moi aussi ces pierres qui témoignent de la vie et de la passion d’une femme, qui a pu partager son amour pour la beauté de ce que la nature nous offre.

Mais nous sommes repartis bredouilles et déçus, mais toujours à travers un paysage tranquille aux vues magnifiques.

Le point de vue Útsýnispallur Grænafell

Après 1h20 de route, et un arrêt photo au point de vue Útsýnispallur Grænafell, nous sommes arrivés à Seydisfjordur, notre avant dernière étape. 

😍 Le village de Seydisfjordur

C’est un petit village à l’embouchure du fjord du même nom.

L’économie de Seydisfjordur a toujours été essentiellement tourné vers la pêche, avec une usine de transformation du poisson. Mais avec la fermeture de l’usine il y a quelques années, même s’il reste un important port de pêche, le village s’est davantage tourné vers le tourisme.

Seyðisfjörður est bien connu pour sa rue colorée, son église typique, et ses vieux bâtiments en bois.
Certains d’entre eux datent même de 1848, année où la ville a été colonisée par des pêcheurs norvégiens.

Nous avons fait un tour du village et de son étang. Le reflet de la montagne dans l’eau calme était parfait, et on avait presque du mal à discerner la rive. 

La nuit commençait à tomber, et il était temps de rejoindre Egilsstaðir pour la nuit. 

Nous profitons en route d’un magnifique coucher de soleil sur la rivière Lagarfljót qui traverse Egilsstaðir

Cette ville ne fut qu’une ville étape dans notre voyage, et nous n’avions pas prévu de la visiter.

Le mot de la fin

Une belle étape pleine de belles surprises. Nous avions un peu peur de trouver le temps long lors de ses traversées, mais aucune d’elles ne nous a paru interminables. Car malgré tout, même assis dans notre voiture nous avons découvert l’Islande. Nous avons traversé des paysages tellement différents, que la monotonie n’a pas pu s’installer.
Et nous sommes toujours pressés de commencer une nouvelle journée !

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