Pologne – Deux jours en Mazurie: L’Antre du Loup et la basilique Święta Lipka


La région des lacs de Mazurie

Nous sommes partis à la découverte de la région des Lacs de Mazurie au nord-est de la Pologne. C’est une région très célèbre pour ses forêts et ses lacs reliés entre eux par des rivières, formant ainsi un vaste système de voies navigables.
Un havre de paix qui offre une multitude d’activités de plein air, très prisé de la population polonaise pour des vacances bucoliques. Avis donc aux fans de canotage, de pêche, de randonnée, de vélo et à tous les amoureux de la nature.

Mais c’est aussi ici que se trouve l’Antre du Loup

Notre itinéaire de deux jours

Nous avons logé à Gizycko, une des principales villes de la région. C’est une ville charmante qui offre un grand choix d’activités de nature, de très bons restaurants et des promenades très agréables en ville.
Comme pour notre deuxième jour, nous avons préféré une randonnée à vélo autour des lacs, nous n’avons malheureusement pas eu le temps d’en profiter pleinement. Peut-être qu’un jour supplémentaire aurait été parfait.

Les distances entre chaque point d’intérêt

  • Warsaw- Gizycko 259 km – 3h30
  • Gizycko – Wolf’s Lair 34 km – 34 min
  • Wolf’s Lair – Mamerki 21 km – 27 min
  • Mamerki – Święta Lipka 41 km – 47 min
  • Święta Lipka – Gizycko 45 km – 46 min

Pour commencer, qu’est ce que l’Antre du Loup ?

Le “Loup” est le surnom qu’Adolf Hitler s’était auto-approprié, et “L’Antre du Loup”, le quartier général militaire où il passa la majeure partie de la Seconde Guerre mondiale — 800 jours au total.
Un repaire de quelque 50 bunkers, camouflés dans les bois de Gierloz au nord de la Pologne.

Un plan du site

L’ensemble d’environ 15 km² qui abritait alors 2000 personnes, était entouré par deux rangées de hautes clôtures en fil de fer barbelé, renforcées par des clôtures supplémentaires en fil de fer où étaient accrochées des mines de signalisation. L’espace entre les clôtures était recouvert de mines antipersonnel et de mines anti-chars.

C’est ici qu’Hitler prit ses décisions stratégiques et décida de la création des camps de la mort. Mais c’est aussi ici qu’il a été victime d’un attentat manqué en 1944. Il savait que le danger pour sa vie venait plus de l’intérieur que de l’extérieur.

Je ne connaissais pas l’existence d’un tel endroit, et j’ai été choquée par l’ampleur du site et la taille des bâtiments. La visite est une opportunité de se plonger dans la Seconde Guerre mondiale et d’en apprendre un peu plus sur cette période et sur Adolf Hitler.

Nous allons entrer dans un lieu témoin d’un des passages tragiques de l’histoire de nos pays.

Pourquoi avoir choisi les bois de Gierloz comme emplacement ?

Ils ont été choisis pour plusieurs raisons: 

  • Éloignés et denses, ils se trouvent près d’une frontière avec l’Union soviétique — un des plans d’Hitler, l’opération Barbarossa, prévoyait une attaque contre l’URSS.
  • Ils étaient traversés par une ligne de chemin de fer, ce qui convenait à Hitler qui voyageait essentiellement en train.
  • Les multiples lacs des alentours qui forment une protection naturelle contre des attaques terrestres.

Le ligne de chemin de fer

Elle a été construite en juillet 1907, elle servait aux habitants de la région et aux touristes se rendant au SPA de Ketrzyn.
Lors de la création de l’Antre du Loup, la station de Gierloz localisée à l’entrée du site, fut reservée au train spécial du führer “Amerika” mais aussi à l’accueil des dignitaires alliés qui coopérèrent avec le 3ème Reich.

Le train personnel d’Hitler, l’Amerika

Durant les premières campagnes de la guerre, Hitler s’en servait comme poste de commande mobile. Mais avec la création de l’Antre du Loup, il ne l’utilisait plus que pour ses déplacements à travers l’Europe.
Deux locomotives tractaient 15 wagons, chacun d’entre eux ayant sa propre fonction : chambre, cuisine, salle à manger, garage, bureau…

Un nom qui peut surprendre

J’avoue que j’ai été un peu surprise par le nom du train.

La raison est qu’Hitler était fasciné par l’Amérique, terre de conquête. Ce pays représentait pour lui l’anéantissement des Indiens et l’expansion vers l’ouest. C’était une de ses références favorites quand il parlait de ses propres aspirations à anéantir tous les non-aryens en Europe.
Mais après l’entrée des États-Unis dans la Seconde Guerre mondiale, le train fut renommé « Brandebourg », du nom d’un land allemand.

La construction de l’Antre du Loup

Elle a été décidée en 1940. Personne ne sait combien d’ouvriers participèrent à cette construction ni s’ils étaient des prisonniers de guerre ou des travailleurs forcés. Car, afin de ne pas éveiller de soupçons sur la finalité de cette entreprise, chaque employé avait un passeport civil. Le bruit fut également répandu qu’il s’agissait de la création d’une usine chimique.
Jusqu’au 21 juin 1941, une compagnie aérienne russe assurant un vol régulier entre Moscou et Berlin était même autorisée à survoler le site. Une autre manière de ne pas attirer l’attention.

Les bunkers

La première chose remarquable dès que l’on pénètre sur le site est la taille des bunkers. Ils sont gigantesques ! Par contre, l’intérieur est beaucoup plus petit que ce qu’on pourrait imaginer. Ceci est dû à leurs deux murs de protection.



L’intérieur était construit comme un bâtiment normal de 2 m de haut. Il était alors recouvert d’une structure en béton armé, avec des murs allant jusqu’à 3,5 mètres d’épaisseur. Le vide laissé entre les deux constructions était ensuite rempli de pierres en basalte. Chaque bunker était également équipé d’un système d’aération et de filtration de l’air. Cela n’empêchait pas l’atmosphère d’y être très humide.

Camouflage

Le camouflage de l’Antre du Loup fut confié à une entreprise de jardinage spécialisée de Berlin.

La plupart des bâtiments avaient des toits plats avec des cavités d’environ 20 cm remplies de terre, dans lesquelles étaient plantés des buissons et arbres artificiels.

Des filets en plastique imitant du feuillage étaient tendus entre les bâtiments et les arbres qui les longeaient, ainsi qu’au-dessus des allées traversant la forêt.

Pour finir, les murs des bâtiments étaient recouverts d’un mélange d’herbes marines, de teinture verte et de ciment qui formait un « plâtre » irrégulier et poreux. Aujourd’hui, ce plâtre a perdu son vert d’origine, mais on peut voir sa forme et sa structure.
Pour vérifier les installations, des avions étaient envoyés pour prendre des photos et s’assurer qu’il était impossible de discerner le site.

Les journées d’Hitler…

Une de ses prérogatives : s’en tenir à une vie simple, le luxe étant déplacé pendant les temps de guerre.

Les journées de travail du Führer commençaient par la réception des rapports des fronts.
Puis invariablement, il suivait la même routine.

  • De 9 h 00 à 10 h 00 : promenade avec son chien
  • À 10 h 30 : lecture du courrier du matin
  • À 12 h 00 : conseil de l’après-midi suivi de son repas
    Jusqu’en 1942, Hitler, qui était végétarien, prenait la plupart de ses repas au casino entouré d’invités de son entourage proche. Après cette date, dû à son état psychologique et à son isolement, il prit ses repas seul dans son bunker.
  • De 18 h 00 à 19 h 00 : pourparlers du soir sur les problèmes de la guerre aérienne.

… et ses soirées

Le salon de thé était un endroit de relaxation où avaient lieu les “soirées thé d’Hitler”.

En effet, chaque soir, Hitler conviait de proches associés pour terminer les discussions de la journée. Mais ce qui devait être un échange se terminait inlassablement par un monologue ennuyeux de l’hôte qui pouvait durer jusqu’à l’aube. Chaque invité devait lutter pour rester éveillé et rire à ses “blagues”.

L’Opération Walkyrie et l’attentat manqué d’Hitler le 20 juillet 1944

L’opération Walkyrie était le nom de code d’un complot organisé par un groupe d’officier de haut rang de la Wehrmacht dans le but de sauver l’Allemagne. Sa phase finale devant être l’assassinat d’Hitler le 20 juillet 1944.
L’homme providentiel qui rendit ce plan possible fut le colonel Claus Von Stauffenberg. En effet, grâce à sa nomination à un poste stratégique, il obtint un accès personnel à Hitler.

Le déroulement de l’attentat

Claus Von Stauffenberg, muni d’une mallette contenant une bombe amorcée, entra dans la salle de réunion où se trouvaient Hitler et ses officiers. Il la déposa près d’Hitler et quitta la salle prétextant un appel téléphonique. Il se dirigea alors vers la sortie du camp pour s’échapper et retourner à Berlin. Mais il découvrit plus tard que la bombe n’avait pas tué Hitler.

L’histoire présume que Heinz Brandt, qui se tenait à côté du führer, a machinalement poussé la mallette derrière le pied épais de la table de conférence, ce qui sauva la vie d’Hitler lors de l’explosion. Il s’en est sorti avec un tympan perforé.

Par contre, quand Stauffenberg arriva à Berlin, il fut arrêté et une enquête fut ouverte. Sept mille personnes furent arrêtées sur lesquelles 4 980 furent exécutées. Quant à sa femme et ses enfants, ils furent envoyés dans des camps spéciaux.

La fin de l’Antre du Loup

En novembre 1944, alors que les troupes de l’Armée rouge approchaient, le quartier général fut transféré près de Berlin.
Afin que les bâtiments ne tombent pas aux mains des ennemis et ne deviennent une forteresse, leur destruction fut ordonnée.

L’ensemble du complexe fut donc miné, chaque bunker ayant nécessité 8 t de TNT.
Les explosions furent si puissantes, que des blocs de béton volèrent dans les airs, à 30 m de haut pour les plus gros et jusqu’à plusieurs centaines de mètres pour les plus petits.
Des témoins ont même rapporté qu’elles ont provoqué la fissure de la glace sur les lacs voisins Moj et Siercze, qui se trouvent à 2 km à vol d’oiseau du site.

La visite en image

N˚1 Quartier résidentiel et garage du service de sécurité du Reich
N˚2 Bureaux et chambres du service de sécurité du Reich
N˚3 Salle de réunion du personnel

Le bâtiment, initialement construit en bois, servait de logement pour les visiteurs officiels.
Il fut par la suite renforcé et abrita tout d’abord Albert Speer, ministre de la guerre et directeur de la Todt organisation, puis Hitler lors de la construction de son nouveau bunker.
C’est pendant cette période que le bunker a été aménagé afin de pouvoir abriter les briefings quotidiens sur la situation de la guerre. C’est la raison pour laquelle l’attentat du 20 juillet 1944 a eu lieu ici.

Une plaque commémorative a été placée à l’endroit exact où se trouvait la salle de réunion dans laquelle la bombe a été placée.

N˚6 Bunker des invités

Un des plus importants bunker après ceux d’Hitler et des communications.

N˚7 Service sténographique

Les sténographes venaient du parlement allemand et avaient pour mission de transcrire toutes les rencontres internationales et d’états ainsi que les réunions qui avaient lieu entre Hitler et ses commandants des armées.

En effet, à partir de la fin 1942, suite à une mésentente entre Hitler et un de ses chefs qui conduisit au ratage d’une opération, Hitler ordonna l’enregistrement détaillé de toutes les réunions auxquelles il assistait. L’importance de ce service augmenta considérablement à ce moment.
En 1943, le baraquement fut ainsi entouré de clôtures en treillis métallique et gardé jour et nuit.

Le dernier bunker construit pour Hitler
N˚13 Le bunker d’Adolph Hitler

Ce bunker est l’ultime construit pour Hitler, et fut terminé en novembre 1944.
Il mesurait 67 x 38 mètres et était équipé d’extensions en briques et béton armé sur ses flancs.
Il contenait une cuisine, une salle à manger, une chambre, une salle de bain, une salle de réunion et le bureau d’Hitler. Hitler n’y a vécu que 12 jours, du 8 au 20 novembre 1944 avant sa fuite de l’antre du loup. Il se réfugia alors dans un bunker de la Chancellerie du Reich à Berlin où il resta jusqu’à sa mort.

N˚ 14 Piscine anti-feu

Construite en 1944, elle servait de réserve d’eau.

N˚ D Casino et salon de thé

Le casino a été terminé en 1941 et comportait deux étages.
La cuisine au rez-de-chaussée avait sa propre arrivée d’eau et servait d’entrepôt pour la nourriture.
L’étage comprenait deux salles à manger. Une pour Hitler et ses invités de marque, la deuxième pour les invités moins importants comme les secrétaires et les sous-officiers.

Quant au salon de thé, il a été construit en 1942 à côté du casino, les deux entrées étant reliée par un pont en bois. 

En 1944, le salon de thé et le casino sont à leurs tours recouverts d’un bunker en béton armé.

N˚21 L’abri du centre de communication

Il était dédié aux liaisons téléphoniques entre les quartiers généraux, les champs de bataille, Berlin et les capitales alliées, et fonctionnait 24h/24.


Il y a encore beaucoup d’autres ruines de bunkers maintenant enfouies sous la nature.
Les bunkers du chef des forces armées, du chef de l’état-major des opérations de la Wehrmacht ou du chef de la presse du 3ème Reich.
Ce dernier était un homme très important. Il était responsable de tous les communiqués de presse officiels édité dans la presse allemande, et devait également informer Hitler des contenus de la presse étrangère le concernant.

N˚15 La maison d’Hermann Goring
N˚20 Le bunker des agjudants

Notre visite du site se termine par la visite d’un bunker.


Nous avons décidé de continuer notre journée par les visites de Mamerki, l’ancien quartier général du commandement suprême des forces terrestres, et du Musée de la Guerre qui se trouve à côté.

Mamerki

Le village de Mamerki est l’ancien quartier général du commandement suprême des forces terrestres. C’était une vaste zone avec des bunkers, des abris et des maisons pour les généraux et les officiers. 

Le museé sur la seconde guerre mondiale

On peut visiter l’exposition consacrée au front de l’Est, entrer dans une réplique d’un sous-marin et pour les plus courageux, monter au sommet d’une tour métallique de 36 m d’où l’on peut admirer une vue sur le paysage environnant.

La vue du sommet de la tour

Un des joyaux du musée, une réplique de la Chambre d’Ambre


Histoire de la Chambre d’Ambre

Créée au début du 18e siècle par l’architecte Andrzej Schluster de Gdańsk, la salle d’ambre était destinée au roi de Prusse Fryderyk I Hohenzollernau, afin de décorer son bureau au palais de Charlottenburg à Berlin. Quelques années plus tard, en 1716, son fils William I l’offrit au tsar de Russie Pierre le Grand pour sceller l’alliance qui les unissait.

L’œuvre est ainsi envoyée à St. Saint-Pétersbourg où elle est exposée au Palais d’été, au Palais d’Hiver, puis en 1755 au palais de Tsarskoïe Selo par ordre de la tsarine Elizabeth de Russie. Là, elle fut agrandie et enrichie.

En 1941, le palais est pillé par les Allemands. La chambre d’ambre est démantelée et envoyée au château de Królewiec au nord de la Pologne.
Le 9 avril 1945, l’Armée rouge envahie la région s’emparant de ce fait de la forteresse de Królewiec. Mais ils ne trouvèrent pas la chambre d’ambre.

Des recherches et hypothèses existent toujours autour de sa disparition.
D’ailleurs, la reproduction exposée au musée a été faite en mai 2018, après qu’une nouvelle « chasse au trésor » infructueuse mais très mediatisée ait été menée à Mamerki en 2016.

Notre visite terminée, nous avons pris la route pour une destination moins épuisante émotionnellement.
Nous nous rendons à Święta Lipka, un petit village plus à l’est, pour découvrir une basilique catholique. Ce haut lieu de pèlerinage, dédié à la Vierge Marie, a été construit à la fin du 17e siècle. La basilique est l’un des meilleurs exemples d’architecture baroque en Pologne et dans le monde.

Le sanctuaire de La Sainte Vierge de Święta Lipka

Comme c’est le cas pour beaucoup de sanctuaires, sa création est liée à une légende qui a pris place dans la région.

Celle-ci se passe dans les années 1300 dans la prison de Kętrzyn.
La veille de son exécution, un condamné à mort eut une apparition de la vierge Marie qui lui demanda de réaliser une sculpture de Notre Dame à l’Enfant à partir d’un morceau de bois qu’elle lui tendit.

Le lendemain, une magnifique sculpture est retrouvée aux côtés de l’homme. Considérée comme un signe de pardon de Dieu, le forçat fut libéré. Suivant la requête de la Vierge Marie, il plaça la figurine sur le premier tilleul qu’il rencontra sur la route qui le menait de Reszel

Bientôt, la figurine devint célèbre pour les miracles qu’elle accomplissait. Les habitants de Kętrzyn décidèrent alors de la transporter solennellement dans une église de la ville. Mais le lendemain, la statue était de retour sur le même arbre. Une autre tentative infructueuse fut faite conduisant au même résultat. Pensant qu’il s’agissait d’une autre volonté de Dieu, une chapelle, puis une église, furent construites à côté du tilleul où la statue se trouvait. 

Un lieu de pélerinage

Un des premiers pèlerinages remarquables est celui d‘Albert, duc de Prusse, qui a honoré le lieu après avoir parcouru pied nus les 1 000 km depuis Königsberg en 1519. D’autres pèlerins comme les chevaliers teutoniques suivirent.
Vers 1524, le sanctuaire est détruit pendant la Réforme protestante et remplacé par une potence destinée à effrayer les fidèles catholiques.

Ce n’est qu’un siècle plus tard, qu’il a été reconstruit par le secrétaire personnel du roi Sigismond III. La statue disparue fut remplacée par une peinture de Marie avec l’Enfant Jésus du peintre belge Bartholomew Pens d’Elbing.
Le corps de bâtiment a été érigé en 1693, la maison monastique en 1698 et le cloître avec les chapelles en 1708. Ce n’est que 40 ans après la consécration de l’église que sa façade est créée en 1730. 

L’intérieur a pris plus de 50 ans pour être entièrement fini et meublé.
L’un des plus beaux et plus originaux ornements de l’église est sans aucun doute son orgue à tuyaux en mouvement. Les figures décoratives et les sculptures bougent au fur et à mesure que l’orgue est joué.

Notre journée se termine avec cette très belle église.

Le mot de la fin 

Pour être tout à fait franche, je ne savais pas à quoi m’attendre quand j’ai appris l’existence de ce qui fut le repère d’Hitler pendant la guerre. Je savais que notre journée n’allait pas être particulièrement ludique, sachant que nous allions voyager dans une triste période de l’histoire. Cependant, je ne regrette pas mon choix, car je pense qu’il est important de se remémorer ces moments tragiques, et de se rendre compte par soi-même de ce qu’Hitler a créé pour son idéologie. Ce fut une expérience très instructive qui m’a marquée et que je recommande, même pour les non-passionnés de l’histoire de la Seconde Guerre mondiale.

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